La route

On pourrait dire pas mal de choses sur le comportement routier des belges, mais finalement, à force de faire des kilomètres en voiture, on se rend compte qu'il n'est pas forcément plus dangereux que celui des Bretons ou celui des Crétois. Et ça serait un peu facile et totalement subjectif.

Il est beaucoup plus intéressant de parler de la route en elle-même : d'abord, parce que j'ai des preuves de ce que je vais dire ; ensuite parce qu'avec ces preuves là, c'est beaucoup plus rigolo parce que finalement plus objectif.

Les routes en Wallonie sont en général dans un état désastreux : ce long hiver n'a rien arrangé. A force de naviguer entre des nids d'autruche (parce que de cette dimension-là, on ne peut plus sérieusement parler de nid de poules), je pense être fin prêt pour opérer du ravitaillement dans la bande de Gaza au plus fort du conflit. Et les réparations ne sont visiblement pas pour tout de suite : entre la frontière et Nivelles, une des voies de l'autoroute est même interdite à la circulation.

Mais le plus drôle, finalement, c'est la façon dont les routes et les voies sont organisées. Et là, une petite photo vaut mieux que des dizaines d'explications. Ce croisement (merci Google Map), j'y passe une fois par semaine, mon labo est à côté.

En rouge et en vert, donc, c'est la manière dont les voitures doivent se croiser. Une bonne idée, à la base. Qui demande tellement d'anticipation aux conducteurs (qui ignorent l'originalité du croisement en question, pour la plupart) que la circulation y est totalement anarchique.

Allez savoir pourquoi ...